Publié dans Société

Circoncision - La vente de bistouris gagne de l'ampleur 

Publié le mercredi, 24 mai 2023

La saison de la circoncision commence. Beaucoup de parents s’intéressent et optent pour la circoncision à l'américaine et la modernité. D'une part, elle suit les normes de la santé et la guérison plus vite. Et de l'autre, la douleur est tolérable. 

Cependant, elle est coûteuse. Actuellement, le prix varie entre 60.000 et 200.000 ariary, selon la qualité. Depuis quelque temps, il a été constaté que le bistouri électrique, le principal matériel utilisé dans la réalisation de la circoncision moderne, est devenu un business sur les réseaux sociaux. Et beaucoup s'intéressent à ce produit. Une situation qui met en péril la vie des enfants. La plupart des dispositifs médicaux accessibles au grand public sont en vente libre chez des prestataires spécialisés, des prestataires de santé à domicile en moyenne ou grande surface, auprès de distributeurs au détail ou directement chez les fabricants. Certains font toutefois exception à la règle. Leur vente est réglementée.

En effet, selon un médecin, la vente de ces matériels médicaux sont interdits, sauf dans les centres ou société agréés. Ainsi, sa manipulation est strictement dangereuse, sans une formation. 

" Seuls les spécialistes devraient utiliser ce matériel. Il nécessite une précision pour ne pas affecter la santé de l'enfant. Ces erreurs pourraient engendrer un handicap", selon ce médecin. Même les médecins pourraient accidentellement blesser un patient s'ils ont manipulé ce matériel depuis plusieurs années avant de faire une pratique. Ces personnes qui ont fait de longues études et deviennent par conséquent experts dans le domaine. Pour circoncire leurs enfants, les parents devraient toujours consulter les spécialistes.

 

Recueillis par Anatra R. 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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